Nos arguments:

Espace urbain

• Les jonctions autoroutières à ciel ouvert détruisent l’espace urbain
• Ces jonctions autoroutières génèrent du trafic au coeur de la ville
• Il s’agit d’un projet rétrograde : les errances autoroutières des années 60 et 70 se répètent à Bienne. Dans d’autres lieux, on tente de corriger le tir à grands frais. C’est pourquoi : pas de jonctions autoroutières au coeur de la ville !
• Disproportionné : à Tüscherz, l’autoroute A5 devient une route à deux voies avec tracteurs et vélos.
• D’importantes liaisons pour les transports publics, les cyclistes et les piétons sont coupées : le trafic autoroutier est favorisé au détriment du trafic local, comme par exemple à la Place Veresius.
• La croissance générale du trafic contrevient aux objectifs de nombreux acteurs et instances (Conceptions régionales des transports et de l’urbanisation (CRTU) ; Initiative des villes ; Projets d’agglomération de la Confédération ; Bienne Cité de l’énergie).
• Planification insuffisante : les transports publics ainsi que la mobilité piétonne et cycliste ne sont pas pris en compte dans le modèle retenu.

Trafic et Travaux

• 5 jonctions autoroutières pour une petite ville, c’est trop! Aucune autre localité suisse n’a autant de jonctions sur 7 km.
• Mesures d’accompagnement douteuses : la réalisation et le financement des mesures d’accompagnement des branches Est et Ouest ne sont pas assurés ; l’issue de scrutins populaires est incertaine.
• Charge supplémentaire : en 2040, il y aura plus de trafic qu’aujourd’hui dans les rues biennoises. Quelques chiffres (comparaison 2012/2040, trafic journalier ouvrable moyen) : Faubourg du lac 17’800/18’100 ; Rue Heilmann 11’000/14’500 ; Rue de Morat 11’500/18v500.
• De nouvelles routes génèrent du nouveau trafic. Comparaison 2012/2040, trafic journalier ouvrable moyen : Route de Berne (route vers Brügg) : 26’000/ 38’000; Douanne: 14’600/19’400. Ce trafic passe aussi en ville.
• Cauchemar pendant toute la durée des travaux : les Prés-la-Rive sont inutilisables pendant 10 à 15 ans et les bouchons inévitables.

Coûts

• Extrêmement onéreux : 2 milliards de francs (sans compter 75 millions pour les mesures d’accompagnement) (prix en avril 2011) ; Un kilomètre d’autoroute (branche Ouest) coûte 800 millions. Les coûts d’exploitation, d’entretien et énergétiques sont élevés (aération, mesures sa protection de la nappe phréatique).
• L’estimation des coûts est approximative : d’importants coûts supplémentaires sont prévisibles.
• Economies : les moyens de la Confédération et du canton, c’est l’argent du contribuable !